2 OCTOBRE - MELILLA > TOULOUSE (XXXkm) : retour a casa!
Arrivée tôt à Melilla, le passage frontière est assez long car on ne sort pas les premiers. On remet un coup de poussette pour démarrer ma moto et mettre le cap vers le camion, je suis inquiet d’avoir un problème de charge (régulateur?), n’ayant pas fait le plein si c’est le cas, je vais tomber en panne d’essence dès que le niveau du réservoir sera trop bas parce que la pompe à essence ne tournera pas...suspense! Dans le doute on prend le trajet le plus court jusqu’au camion et ça ne coupe pas. Arrivé sur place la moto redémarre, je repars faire un tour et au retour plus rien....peut être un faux contact sur le circuit électrique...galère.
toujours aussi large
C’est le moment -périlleux- du chargement des motos dans le camion, la comparaison des tétines est sans appel: ces Mitas sont vraiment indestructibles, avec plus de 7000km l arriere est toujours en super état, les Pirelli à coté sont rincés, peut être bons pour la piste! Avec l’habitude de l’aller cette fois on se débrouille un peu mieux et la pente du parking nous aide bien, motos bien arrimées on peut mettre les voiles direction la frontière, on n’est pas rendus...
République Tchèque 1 - Italie 0, les Pirelli ont bien dérouillé
La route est longue et le trajet mélancolique bien que nous ayons des souvenirs plein la tête. Bien claqués par les derniers jours nous nous relayons jusqu’à la nuit. Ca roule pas mal heureusement mais dieu que c’est long, après moult cafés nous arrivons près de la frontière où il commence à pleuvoir...décidément.
Les derniers kilomètres sont interminables et nous arrivons bonnan malan à Toulouse sur le coup des 1h du mat’...le valeureux camion et ses 200.000km passés aura tenu le coup.
sur la route...
Dernière photo, la bise et dernière poussette direction la maison avec l’angoisse de la panne de pompe à essence je roule doucement mais je ne fais pas 5km....panne sur un quatre voie, quel enfer il va falloir pousser pour en sortir...Coup de fil à un ami et le Pierre arrive pour me dépanner avec 5 litres au bidon après une attente fort sympathique dans le froid...Re-poussette et re 5 bornes plus tard même chose...ça n’est pas la pompe ou son alimentation au moins...re coup de fil à un ami (merci Papa), cette fois ç’en est trop, la moto restera sur place, il est 2h passés et je suis mort...en sortant les bagages je parviens à mettre une dernière fois la moto par terre alors qu’elle était garée en légère pente...je l’aurai pas ménagée.
Retour maison (à 5km de plus) en voiture pour une bonne nuit de sommeil, demain il fera jour....
Le lendemain un changement de régulateur ne fera pas plus revenir l’Africa à la vie...encore un coup de poussette pour la rentrer au garage et regarder tout ça à tête reposée.
Après examen du faisceau, changement des fusibles, nettoyage du relais sans succès je démonte les cosses pour les nettoyer et au remontage miracle! comme neuve, elle démarre au quart de tour. Quelle tuile, j’avais pourtant vérifié à Nador c’était tout bête, comme souvent.
de retour à Toulouse beach, la boucle est bouclée..
Ainsi s’achève ce merveilleux voyage, on sait que le retour à la vraie vie va être incroyablement difficile mais on pense déjà au prochain voyage...parce qu’après tout, est-ce que ça n’est pas ça la vraie vie ?!