
![IMG_0440[1]](http://britzkrieg.free.fr/wordpress/wp-content/uploads/2011/06/IMG_04401-300x225.jpg)
A partir de St Paul de Fenouillet la route est moins palpitante.
Le XT et l’Africa sont à Toulouse, quel luxe! Du coup le choix est difficile pour la balade du Samedi avec le Pierre. Finalement ce sera le XT -avec lequel je ne roule pas souvent- pour la balade du jour à Cordes s/ Ciel, village pittoresque médiéval perché au sommet d’un piton rocheux.
Au programme une centaine de km tracés sur google maps en prenant les plus petites routes possibles (grâce à l’excellent logiciel Tyre).
C’est aussi l’occasion de tester nos nouveaux kit Interphone qui vont nous permettre de tchatcher, écouter de la musique pendant les longues etapes de route, voir de pas se perdre en Septembre au Maroc.
Balade très sympa, le village est effectivement très typique, on mange un bout au sommet, le temps de prendre une prune chacun (oui c’est pas très autorisé au parking) avant d’entamer le retour sous une pluie…diluvienne!
Il y a au moins 2 enseignements, le gps et le kit intercom sont bien étanches (il peut pleuvoir ce qu’il veut dans l’Atlas), la veste béhème beaucoup moins….heureusement que je l ai trouvée d’occase à pas cher…
200km au programme largement inspirés du N013 Michelin alors que ça faisait un moment que Mamie n’avait pas pris l’air.
Sorti de l’habituel enfer Parisien (même si moins de monde à cette époque), les routes deviennent plus intéressantes à partir de Melun.
Puis Passage à Fontainebleau, petit crochet par la D218 puis Nemours avant retour Paris.
Lundi de Pentecôte et weekend en Bourgogne, c’est l’occasion d’éprouver le support GPS Garmin au guidon de la béhème. Alors que je pensais perdre le GPS à peine monté sur le périph (j’avais même monté un petit sctoch) par sécurité, le système de fermeture fourni en standard avec le nuvi 510 fonctionne plutôt bien. Seul défaut, les vibrations du flat font pivoter le support vers le bas, la prise sur la boule n’étant par défaut pas assez serrée et non réglable, rien de grave.
En route donc vers la Bourgogne en ce samedi matin, je quitte rapidement l’A6 avant Fontainebleau (horrible revêtement sur cette portion) mais la route ne devient vraiment intéressante qu’après Sens.
Après Tonerre et Gland (!), je me rends compte avoir été un peu optimiste en choisissant les minuscules routes de l’arrière pays, pas toujours goudronnées, parfois larges d’1m, elles se révèlent un peu glissantes et piégeuses. Bon il faut dire aussi que tant le panorama que ma monture incitent plus à prendre une allure disons modeste qu’à faire frotter les cales-pieds…
J’enchaîne ensuite le classique Bagneux les juifs – Courceaux – le Val Suzon et la descente du petit col toujours sympathique à St Seine l’Abbaye.
Au retour je m’égare un peu sur l’itinéraire Michelin ne13 au grand désarroi de ma douce (chut!) qui ne comprend pas pourquoi on fait un tel détour. La route est fantastique sur les 25km entre Messigny et Moloy, on dirait une route de montagne bien viroleuse en pleine Bourgogne! J’aurais bien poussé plus au Nord mais il est temps de rentrer pour ne pas arriver trop tard.
Ou plutot Sainte Colombe en Bruilhois – Toulouse, soit le bled à côté d’Agen où j’ai dégoté le remplaçant de feu mon X9-200 qui avait bien vécu (hormis les récurrents problèmes de batterie) jusqu’à 28.000km…c’est vrai que l’entretien est un peu cher mais hormis ça j’aurais perdu 600€ en 3 ans dessus, pas énorme pour un bon compromis route / ville qui permet d’aller à l’aéroport chargé comme une mule.
Il se trouve que le 250 à bloc Qasar est bien plus agréable et péchu que le précedent bloc Leader 200, le scoot à moins tendance à « hurler » à l’accélération, il parait plus coupleux et allonge un peu plus aussi. En plus il dormait en garage, à 12000km il est neuf.
Bonne galère au départ, le scoot n’avait pas servi depuis quelques mois, batterie déchargée, le démarreur se lançait une fois sur 2 et pas de pinces…Finalement après l avoir laissé reposer au soleil, miracle sur un tour de démarreur il part, yallah! Plus qu’à faire 2 bornes de routes de campagne pour l essayer, régler et rentrer à Toulouse pour le mettre au train direction Paris où il commencera une nouvelle vie.
Enfin! je ne suis plus piéton, il faudra juste remplacer cet affreux top case Shad par un Piaggio qui à l’énorme avantage de « loger » mon sac de weekend.
Départ le 26 Septembre 2009 pour un peu plus de 3600km dont près de 3000 au Maroc, un grande première que j’attendais depuis longtemps…
Dommage que «le restaurateur» n’ait pu me joindre pour cette belle occase, ce n’est que partie remise, je t’attends Picou !
La préparation m’a pris environ 2 mois, plus le temps de trouver mon moyen de locomotion. Finalement un très bon compromis route/piste: l’AfTwin. Une RD07 de 1993 ramenée des Alpes en Juillet avec 53 mille km et qui, malgré une légère faiblesse au cadre (on en reparle) et sa ratatouille à froid, à couvert sans problème les 900 bornes jusqu’à Toulouse…
Bien sûr tout le monde s’est beaucoup inquiété et moi le premier de cette aventure en solo, mais c’était aussi une expérience unique de se retrouver faire des rencontres et évoluer en autonomie au fin fond du Maroc même si j’ai du adapter l’itinéraire pour ne pas prendre (trop) de risques…mais de toutes façons je n’étais pas vraiment tout seul, Maman et Paquito n’étaient jamais très loin 😉
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Pour la peine, avec autant de choses à raconter, voici le site du voyage 2009.
Petit aperçu avec une sélection de photos:
Chacun son Africa, c’est l’occasion d’aller faire un petit tour dans le Gers et notamment voir comment se comportent ces pneus Mitas E07 sur la route (il y a finalement un 140 pour l arrière contrairement à ce qu’on peut lire).
Je les avais choisis pour leur prix et leur réputation de solidité à toute épreuve, sachant que mon itinéraire Marocain prévoit 70% de route, j’espère qu’ils ne vnt pas « fondre » entre Tanger et Essaouira…Rendez vous dans 4 semaines!
L’Africa fraichement ramenée des Alpes,le temps au beau fixe nous pousse à se faire une petite sortie dans les Pyrénées, ce sera aussi l’occasion de tester mon nouveau Arai Tour X3 acheté sur XS Moto bien moins cher qu’en France.
On passe par la Lèze, ça roule super bien, Pierre essaye ma RD07 qu’il trouve très différente de la RD04, c’est vrai que le moteur gagne en puissance mais surtout en souplesse, la moto elle-même parait moins rigide. Petit arrêt technique (bière !) à Ussat les bains avant d’attaquer la montée vers Bonascre…alors d’une les nuages menaçant que l’on voyait depuis Foix commencent à nous apporter une pluie fine et de deux la route est en train d’être refaite : couverte de gravillons sur toute la 2ème moitié, un régal.
Une fois au sommet la pluie se précise un peu plus (ça tombe bien on est en jeans) mais on décide de pousser par la forestière jusqu’aux Campels et son télésiège Orange. Ça secoue un peu, ça glisse pas mal en pneus mixtes (Anakee) mais on arrive au sommet où le temps de 3 photos et d’une discussion avec un randonneur qui nous déconseille de rouler sur les pistes de skis (!) il pleut maintenant franchement. La descente est un peu rock n’roll, on surfe sur les gravillons sur les 8km qui mènent à Ax complètement trempés, juste à temps pour la finale de Wimbledon sur la place de la Poste ; le retour par un bout d’autopiste nous permettra au moins de sécher un peu car il fait beau dans le 31 au moins !
Après moultes semaines d’hésitation et l’essai de la RD04 du Pierre, c’est fait j ai trouvé mon Africa!
C’est une RD07 de 1993 avec 52000km, d’aspect extérieur un peu fatigué (elle a couché dehors dans les Alpes) elle est saine malgré 1 Maroc à son actif et puis pour moins de 2000€ c’est imbattable à ce kilométrage.
Direction les Alpes, au Nord de Grenoble pour la récupérer auprès du vendeur-restaurateur (encore un!).
L’essai s’est bien passé, je suis juste tombé en panne (d’essence) après 5km, curieux, la moto hocquette puis coupe simplement si on a pas basculé en réserve…ça doit être sympa sur autoroute! Pour le coup je préfère le système de la RD04, en revanche celle-ci est plus souple, avec un moteur plus agréable aussi et légèrement plus puissant.
Retour à Toulouse par l’Ardèche et le viaduc de Millau histoire de se la mettre en main, maintenant il n’y a plus qu’à l’équiper un peu pour le Maroc, départ dans 2 mois.
Un mariage à quelques kilomètres, il ne m’en fallait pas plus pour me décider à faire un tour aux Coupes avec ma série 5 qui sera pour le coup dans le thème.
Sur la route déjà la veille, j’ai croisé un paquet roule toujours en Norton, béhème, Indian, Triumph bref un peu de tout et surtout venant des 4 coins de l’Europe, assez bluffant et toujours magique de voir es vieilles bécanes enchainer les km sur ces longues distances.
Direction Dijon donc puis Prennois, première constatation il y a effectivement du monde, beaucoup de monde comme en témoigne le parking et par chance il fait beau. On se ballade un peu autour du circuit sur les différents stands, à la bourse où il n’y a finalement rien pour moi (et puis le prix!!) avant de se poser dans un virage regarder une série des années 30: impressionnant quand même le rythme des gars avec leur brêles et notamment cette Indian de 1931 dont le « pilote » passe les vitesses à la main en plein virage.
C’est sûr un jour, je reviendrai tourner avec la mienne!