15 Août en Bourgogne

Le 15 Août, tout est archi saturé dans notre beau pays, du coup je me suis dit qu’en Bourgogne on aurait la paix 😉

Avec 3 jours c’était l’occasion de profiter de la balade (et de la piscine!). Back to the roots, j’ai déterré l’un des tout premiers itinéraires fait pour les Coupes moto légendes 2009.

 

 

Au programme un bout d’A6, la forêt de Fontainebleau, puis Sens, Tonnerre et Source Seine. C’est marrant plusieurs endroits rappellent des souvenirs, (ce panneau Les Croûtes notamment), la conduite n’a pas grand chose à voir les 2 machines ayant 33 ans d’écart mais le plaisir est toujours là.


Le retour emprunte la partie Nord du NE13 Michelin que je quitte avant Chatillon, jolis villages, routes bien sinueuses et vallonnées comme on les aime, la 12 qui marche à merveille, bref que du bonheur. Même de retour sur Paris, je fais un détour par le Nord pour éviter les bouchons de retour du 15 Août mais ça passe comme une fleur, une fois n’est pas coutume.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois arrivé je remarque que ma monture approche des 17000km, soit un peu plus de 7000 faits en 5 mois, correct pour une moto de « loisirs ». Avec l’andalousie prévue en Septembre elle sera à 20.000km, ce serait peut être le temps de la vendre?

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Changement de batterie, 2PMA et coup de gueule

Cette histoire remonte à Février, la batterie de ma série 5 montrait des signes de faiblesse et l’ayant peu utilisé en début d’hiver il a fallu la changer. La batterie sur ce modèle n’est pas ce qui a de plus courant mais finalement mon choix se porte sur une Yuasa (12v30A), réputées plus fiables et je demande à Michel de 2PMA (à côté de chez moi) de me la commander. Charmant il me la charge à réception (en même temps vu le prix mais c’est toujours sympa), je la monte non sans difficultés (il faut sortir les vis de la boucle arrière ou la boite à air + jouer avec le faisceau arrière sur ce modèle) et tout va bien, le belle redémarre.
Mais voilà 3 mois plus tard au moment de lui faire prendre l’air (et ayant peu roulé 1 à 2 fois par mois entre temps), la batterie est complètement à plat, whalou, nada, même pas une lupiote au compteur…damned, ça ne m’est jamais arrivé en 3 ans. Booster, ça démarre au poil, la moto tourne, l’électricité arrière déconne un peu, peut être une de mes vieilles réparations de fortune. Un peu de temps se passe (vacances oblige) puis je remets les contacts au propre sur le faisceau, ressors la batterie (re-enfer) pour la charger à la maison, une nuit après avoir fait le niveau d’eau (il ne manquait pas grand chose).

Une fois remontée cela ne va pas mieux, je vérifie le circuit de chage et le régulateur, ça charge. Un courant de fuite (contact coupé entre l’arrivée « moins du faisceau et la masse), rien 3mA…Je pense alors que la batterie a un problème, pourtant elle est quasi neuve. Deuxieme nuit de charge…pareil, après 24h la batterie retombe sous les 10V. re-damned !

J’appelle 2PMA pour leur faire part du problème et je tombe sur Pascal « responsable technique et achats », il est perplexe, moi aussi, il me dit de passer. Le lendemain, je prends mon booster (oui la moto ne part pas au kick avec 0 jus dans la batterie), je fonce à midi dans le 18ème et expose ma situation. Première réponse (de haut): « bon la il est 12H15 je vais déjeuner mais c’est pas la batterie, impossible »… Ok tu veux pas regarder quand même? je suis client depuis quelques années, ils ont refait mon embrayage, je prends des tours dans ma tête mais je reste calme…le « boss » m’évoque toutes les raisons pour lesquelles ma moto pourrait ne pas fonctionner mais il finit par monter voir. Là il se fout carrément de ma gueule en prétextant que c’est pas le bon modèle de batterrie et qu’elle peut pas charger avec cet alternateur: FAUX, les dernières séries 5 (à pont long) ont la même batterie que les 6. Puis il me raconte que ma batterie est mal serrée (je viens de la remonter vite fait pour venir!), que j’ai pas la bonne masse (ok ma faute, pour aller vite j’ai relié le – au cadre plutôt qu’au cul de la boite), que mon câble de charge est abimé etc. etc. etc.

A ce moment, le ton est vraiment monté on est dans la rue et il s’entête à me dire que cela vient de la moto (« tu vas pas m’apprendre mon métier ») alors que la batterie ne charge pas sur secteur (c’est pas mon métier mais ça me parait pourtant clair)…je lui dit que je ne fouttrais plus les pieds chez eux (dommage il y avait l’entretien de la 12 à faire) qu’il pourrait au moins tester la batterie…il finit par mettre son casque pour partir déjeuner en me lançant de laisser la moto là poru qu’il regarde (finalement!) mais que je serai facturé et qu’il ne trouvera rien…

Je fulmine comme un con sur le trottoir mais je n’ai rien à gagner, je ne donnerai pas 1 centime de plus à ce garage, la batterie est vraisemblablement HS (ce que me dit aussi le gars de Speedway qui a assisté à la scène) donc je repars comme je suis venu (toujours avec mon booster) et je commande une batterie sans entretien (ironiquement le petit modèle des premières séries 5) en 20Ah pour 56€…Après 1 mois et demi d’utilisation, ça tourne nickel, ca charge et ça ne perd pas…

Que dire? Sans tomber dans la caricature du « tous escrocs », il est quand même regrettable de ne pas arriver à avoir des relations correctes avec les garagistes notamment de la région Parisienne sans se faire prendre pour un con, notamment lorsque l’on cherche à entretenir une ancienne, en même temps le marché ayant explosé peut être est-ce devenu plus facile de facturer que d’entretenir de bonnes relations avec les clients. En ce qui mon concerne, après Econoflat et 2PMA je n’irai plus qu’au Roule Toujours, c’est loin (et on se fait engueuler quand on a pas briqué la moto 🙂 mais je me dis qu’ils ont une réputation à tenir, wait and see…

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Transpyrénéenne…ou presque (R1200GSA)

au péage à Toulouse

Presque parce que le plan initial était de rejoindre Cadaqués en Espagne et d’enchainer une travers Méditerrannée-Océan Atlantique mais le temps nous manque avec seulement 2 jours il va falloir couper plus court. Après avoir envisagé de passer côté Français en emprunter des fragments d’itinéraires moto Michelin, nous avons décidé de traverser côté espagnol sur des routes que l’on connait moins, bonne idée.

 

TOULOUSE MEDIANO (525km):

Le départ est matinal (pour nous), RDV à 8h au péage de l’A61. Arrivé la veille, j’ai un peu de mal à décoller et j’arrivze avec une vingtaine de minutes de retard alors que le Pedro en avance lui trépigne depuis depuis une demi heure au guidon de son nouveau joujou Autrichien tout juste ramené du Mans. 2 Adventure donc, avec 2 approches assez différentes, la béhème étant plus pépère et confortable, la Katoche elle, bien plus radicale dans ses choix techniques et donc plus efficace sur les terrains difficiles notamment…Légère inuiétude sur mon pneu avant qui montre des signes de faiblesses et surtout une usure asymétrique côté gauche (je dois conduire penché…à moins que ça ne vienne du vent rencontré en Camarague) ,essai des interphones (F3, les F4 étant en réparation) mais pas d’bol on s’est mal compris, il manque les écouteurs, tant pis on fera sans. Photo souvenir avec la Katoche, Redbull et route vers l’Andorre quand je suis pris d’un doute: je n’avais pas du tout prévu d’autouroute mais plutôt de passer par la Lèze….décidément mal réveillé. Du coup on sort à Nailloux cap plein Ouest pour rejoindre la vallée, Pailhès, Foix et son château. Il fait un super temps de orages sont prévus ce soir et on ne veut pas arriver trop tard pour avoir le temps de trouver un bon coin à bivouac.

Château de Foix

180km/h ça devrait aller sur ce chemin...

Cap sur l’Andorre, en bas du Puymaurens on a bien avancé (sauf l’habituel bouchon de Tarascon cette fois-ci du au tour de france qui passe non loin au plateau de Beille), on décide donc de monter le Puymorens plutôt que de prendre le tunnel pour une première halte à 1920m, même un peu plus le Pierre ne pouvant résister à l’appel d’un chemin rocailleux pour mettre à l’épreuve ses Pirelli Scorpio, la 12 est un peu moins à l’aise (et moi avec !)

On descend ensuite la vallée de Carol dans un bon rythme jusqu’à Bourg Madame et le passage de la frontière espagnole pour un déj à Puigcerdà. Depuis la terrasse on a une vue imprenable sur le piémont espagnol, il y a quelques nuage mais plutôt côté est, on devrait être épargnés.

Vallée de Carol

Restau à Puigcerda

 

Après une bonne bouffe on repart à travers la Cerdagne, cap Ouest, on passe la Seu d’Urgell puis un col (?) à 1700m avant Rubio avant de piquer au Nord dans le Va d’Aran. Commence alors la montée vers la Bonaigua, un des domaines de la très « royale » station de ski de Baqueira, c’est marrant de reconnaître ces paysages où j’ai skié l’hiver d’ailleurs. Passé le col à 2080m tout de même (et quelques troupeaux de veaux et chevaux fous) on descend vers Baqueira puis Vielha pour prendre le tunnel vers le Sud Ouest direction Mediano l’étape de cette nuit. On fait bien de pousser jusqu’à Médiano d’ailleurs car on avait envisagé de dormir à la station vers Beret, bivouac que le GPS me situe au milieu du tunnel qui passe effectivement dessous (merci MapSource….)

au bord d'un lac dans le val d'Aran

Station de Baqueira

 

A l’approche du lac de Mediano on croise des paysages (presque) dignes du Yosemite aux US, c’est bôôôô. Halte dans Fueva un tout petit bled peu avant le lac pour la petite bière du coin et les courses pour la nuit: jamon, cerveza, queso manchego, melocoton, un vrai festin (vive l’espagne) pour accompagner les supers repas déshydratés du Pedro.

A l’approche du lac c’est effectivement très joli au soleil couchant, l’eau a une couleur turquoise improbale et le clocher du village englouti à la construction du barage dépasse bien de l’eau comme sur la carte postale. Enrevanche les abords du lacs sont abrupts et rocailleux, pas facile de trouver un bon bivouac…On pousse jusqu’au village perdu de Coscojuela de Sobarbe qui surplombe le lac pour redescendre sur les berges, le chemin finit par une piste un peu pourrie qui lorsqu’elle finit par s’applanir indique: camping interdit, damned !

en amont du lac de Mediano

le clocher de Mediano

 

 

 

Retour sur la route principale et le Pierre bien inspiré nous trouve un chemin avant le village (et son camping) de Morillo de Tou qui mène au bout après un peu de trial vers une clairière et un petit bout de terrain plat au bord de la rivière, magique. Pas un bruit, juste dérangés par un GSiste allemand venu chercher la même chose que nous (et que l’on croisera le lendemain sous la tente au bord de la route après qu’il eut fait demi tour), reste à espérer qu’il ne pleuve pas pour éviter l’inondation mais on a l’habitude après le Maroc 🙂

Bivouac en forêt

 

MEDIANO-BIARRITZ-TOULOUSE (672km)

Après le festin de la veille pas facile de réveiller le Pedro, on met les voiles vers Morillo pour un p’tit déj rapide, il faut prendre des forces il y a du boulot, près de 600km et un bon paquet de cols dans la matinée. On roule fort le matin voire très fort, elle tient le pavé cette Katoche malgré ses tétines! La béhème est toujours aussi agréable avec ses relances de mammouth au couple qui doit bien arracher mon pneu arrière lui aussi en fin de vie après 15.000km…on entre dans le pays basque l’architecture change, c’est toujours aussi mignon avec ces constructions en pierre et es fleurs aux fenêtres. Nous faisons une pause déjeuner entre 2 cols à Aurizberri (un bled dans la montagne) sur une petite terrasse, on mange pas trop mal bien qu’envahis par les mouches, il y a pas mal de Basques qui boivent un coup sur la terrasse, l’occasion de croiser quelques looks incoryables 🙂 cela dit on n’est pas mal non plus en tenue…

Il est 15h on repart pour notre dernière portion de route avant la France, mon pneu arrière commence à sérieusement m’inquiéter on dirait que les « relances de mammouth ont eu raison de ma bande de roulement qui est passée de lisse à rappée…pas bon et pas facile de rouler sur la tranche, en revanche l’arrière est nickel. Avec prudence donc on fait route vers le Nord, à Etxalar plus précisément par une micro route en forêt où l’on se croise difficilement en montant vers la frontière. Petite pause en haut pour le Pierre dont le séant est visiblement très éprouvé par le confort Autrichien de sa selle, pour moi c’est l’occasion de profiter de la vue et d’osculter mon pneu, tiens on voit la ferraille à travers, ça pue cette fois. Après un peu de bagarre pour trouver du réseau à la recherche d’un garage direction le Dafy de Bayonne qui est miraculeusement ouvert et dispose d’un Anakee aux dimensions en stock. Arrivé sur place 20mn avant la fermeture le mécano très sympa reconnait qu’il est impossible d’aller jusqu’à Toulouse comme ça et me change le pneu en 2-2, ouf.

Frontière française

pneu neuf, ouf!

 
 
 

Perdus pour perdus, on décide de se frayer un chemin dans la circulation du 14 Juillet jusqu’à Biarritz voir l’océan qui était un peu l’objectif du périple. Une bière au Cent Marches (bar bondé l’été qui surplombe la plage de la Côte des Basques) et direction Toulouse car déjà les nuages approchent. On hésite à continuer par l’autoroute après Pau plutôt que de couper par le Gers jusqu’à Toulouse mais les orages sont tout proches et on a quand même un peu mal auc’…on sort donc de l’autoroute, il est 21h il nous reste 1h de soleil max, erreur.

Et oui au lieu de se tapper 1h30 de plus d’autoroute, on va se tapper le double dont plus de la moitié de nuit. Grande idée donc et rapidement je roule devant sur les (excellentes au demeurant) petites routes du Béarn puis des Hautes Pyrénnées et du Gers. La GS éclaire bien avec les anti brouillards à l’avant heureusement, les routes sont piégeuses de nuit…on se perd un coup à la fête foraine de Marciac (si si !) Pierre coupe mais ils ne me laissent pas passer, on se retrouve à la sortie du village mais son GPS recalcule à chaque écart donc on se trouve sur 2 routes différentes…brrrrrrrr. Finalement 23h05, halte restauration rapide américaine après Auch, quelques minutes avant la fermeture mais quand même obligés de prendre le drive in… à pied, on est beaux!

On va finir le périple sur les coups de 1h du mat’ quand même après 1197km en 2 jours, une fin un peu galère mais un très chouette petit voyage, à refaire avec un jour de plus mais cette fois on les a bien en main nos montures pour l’Andalousie, prochaine destination, rendez-vous en Septembre!

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Le film du SWD Maroc 2010

Près d’un an après notre retour de ce formidable voyage, le film est enfin en ligne (il y avait un peu de boulot).

Reste à monter les autres maintenant!

 

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Paris Toulouse v2 (R1200GSA)

 

Après la Corse, j’avais remonté la 12 à Paname, 15 jours plus tard il est déjà temps de la redescendre à Toulouse pour la Transpyrénéenne prévu ce long weekend du 14 Juillet. Le trajet est connu mais diffère un peu de celui de Juin dernier même si je passe aussi par Vierzon et mon hôtel favori!

 


 

Le temps est beau au départ et je file rapidement vers Les Ulis en prenant soin d’éviter les autoroutes vu ce qui est annoncé comme bouchons. Je passe plus à l’Est qu’en Juin et les petites routes sont très agréables avant Etampes ce qui me rappelle que je n’ai pas encore fait le parcours NO15 de Michelin. Ensuite c’est du classique, Pithiviers et plein Sud à travers les petits bleds du Cher et Loir et Cher jusqu’à ce magnifique Premiere Classe de Vierzon et son McDo non loin, origninalité cette fois, une fête « géante » et une parade dans le « centre » de Vierzon pour le 14 Juillet!


 

Après un p’tit déj en « terrasse » de ce splendide resort je me lance pour les 550km restants…100km d’autoroutevers Chateauroux pour gagner un peu de temps, puis la Creuse (!), la Haute Vienne et la Corrèze sous un temps mitigé plutôt frais (merci l’été pourri). Déjeuner en terrasse quand même sous le soleil Corrézien à Tulle, puis Figeac, descente du Lot, Aveyron par Villefranche et Gaillac Rabastens (souvenirs de XT…) pour une arrivée avant 18h pour l’apéro, encore une bonne journée!


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Corsica 2011 (R1200GSA)

Arrivée matinale ce 2 Juillet sur le sol Corse après une nuit en « fauteuil confort », mouais…heureusement qu’on peut dormir par terre.
Direction le vieux port pour le p’tit déj, c’est encore un peu brumeux mais le plaisir est là malgré un « oh garçon on est pas en Angleterre ici, on boit pas du thé, on boit du café en Corse! », muy tipico.

 

J’avais prévu de faire une boucle par le Cap Corse mais vu que l’agence m’attend à 11h pour la remise des clés, je dois renoncer et faire demi-tour. Cap sur St Florent, très vite il fait beau la route est magnifique et d’un virage à l’autre on s’élève pour passer de la côte Est à la côte Ouest de l’île, le bitume est nickel, hyper abrasif mais c’est plutôt rassurant vu qu’il n’y a pas trop droit à l’erreur. La descente vers St Florent est superbe, la jonction St Florent Ile Rousse encore meilleure, quelle route ! Pas mal de motards d’ailleurs sur ce trajet et un nombre incroyable de GS des 4 coins de l’europe…La partie Ile Rousse Calvi est un peu moins intéressante, plus de circulation aussi, la traversée de Lumio vaut le détour.

 

La semaine est aussi l’occasion d’aller se baigner dans les piscines naturelles de Bonifato en pleine montagne et d’aller faire une belle balade dans l’arrière-pays vers Nessa et Belgodère, d’ailleurs à la descente au coucher de soleil le nom de l’île Rousse prend tout son sens. Le dernier jour nous louons un bateau à Galeria, au programme la réserve de Scandola (magnifique), baignade au large et un déjeuner au village de Girolata, inaccessible par la route, un vrai bonheur.

Mais il est déjà temps de rentrer, les autres prennent le bateau dans l’aprèm, je pars après le déjeuner bien décider à « faire » le Cap Corse cette fois. Jusqu’à St Florent la route est connu, toujours aussi belle même un peu chargé. Après le terrain deviens plus escarpé, la route est en moins bon état et plus étroite aussi, souvent les falaises plongent à pic jusqu’à la mer, c’est assez impressionnant. Je dois quand même maintenir un rythme assez soutenu car le bateau est à 19h et 3h30 en tout c ‘est du sport, heureusement la GS avale bien les irrégularités du terrain et je peux me concentrer sur la route et les paysages. Finalement tout au Nord on redescend doucement vers la côte, je n’ai pas le temps de descendre dans la baie de Capandola mais le cap est bien visible depuis la descente et déjà la côte Est est en vue, je ne suis plus qu’à quelques km de Bastia, dans une circulation dense, le ferry m’attends pour une longue traversée de nuit et demain ce sera le retour en TGV, la GS elle prendre l’auto train qu’elle commence à connaitre (d’ailleurs carton rouge aux gars qui déchargent les machines que j’ai vu faire cirer et démarrer en trombe pour ranger les motos au parking…) mais quelle semaine !

 

2 jours plus tard en récupérant la 12 il y avait une autre GSA aux couleurs de l’agence T3 ayant notamment fait le Zoulou 2010 entre Cape Town et le Bostwana, elle a aussi pris part visiblement au Long Way Home de Cape Town à Paris, ça donne des idées !

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Toulouse Marseille par le Haut Languedoc et la Camargue (R1200GSA)

Ayant ramené la 12 à Toulouse il y a 3 semaines (merci Pedro pour la réviz), il ne me reste « plus que » 400 bornes pour rejoindre Marseille et embarquer sur le ferry pour Bastia avant de rejoindre St Florent puis Calvi…on the Rocks pour une semaine qui s’annonce tout sauf calme. Pour planifier l’itinéraire je me suis aidé comme d’hab du guide Michelin moto et notamment des parcours Haut-Languedoc et Camargue avec pour objectif d’être à Marseille vers 18h, le bateau est à 20h.

Départ tranquille vers 11h, passé les coteaux du Sud est de Toulouse (et ayant trouvé ma future maison à Mervilla), direction l’est vers Caraman (souvenirs) puis Revel dont on distingue la Montagne Noire depuis un bon moment à l’horizon. Remontée vers Castres sous un soleil de plomb et j’attaque ensuite le SO 13 sur des routes splendides et pleines de virages qui vont me mener jusqu’au déjeuner près de Lac de la Raviège à la Salvetat sur Agout.

 

 

 

 

 

 

Je poursuis dans ces magnifiques paysages de verdure malgrès une grosse frayeur en glisse sur des gravillons à l’entrée d’un virage (merci l ABS pour tenir les 250kg…) direction Clermont l’Heraut avant de redescendre vers la côte au Sud de Montpellier pour rejoindre la Camargue. Impossible de manquer Palavas, sa magnifique architecture, son tourisme responsable…bref plus loin la Grande Motte, le Grau du Roi (pour une pause Orangina sur la plage) et enfin Aigues Mortes, c’est déjà plus mignon.

L’entrée dans la Camargue s’accompagne d’un sympathique marin qui souffle sans faiblir obligeant à conduire penché dans toutes les phases nord/sud…un peu crevant pour le coup à la longue, c’est aussi l’occasion de voir quelques beaux taureaux en liberté, pas de flamants roses par contre. J’ai un peu de temps d’après le GPS, je fais donc la boucle par les Saintes Maries de la mer, peu de monde encore. Prochaine étape Salin de Giraud, faut que je me presse un peu, les paysages sont beaux mais les routes finalement peu intéressantes, souvent plates et droites et toujours ce foutu marin qui me tue le cou, enfin on va pas se plaindre.

 

 

 

 

 

 

Salin de Giraud, quelle surprise m’a fait le GPS, il est 18h45, il faudrait que je sois à Marseille dans 15mn et c’est un bac et aucun contournement possible sans faire des dizaines de Km! la tuile. Après 15 minutes interminables j’embarque pour traverser et prendre l’autoroute jusqu’à Marseille où j’arrive finalement à 19h40 passées dans un embouteillage monstre avec plusieurs bateaux qui partent en même temps, je croise une famille en R75 série 6 avec un side, il partent à 4 pour 15 jours en Corse, quelle organisation !

Heureusement le bateau n’est pas plein, une fois garé et changé direction le bar pour une Pietra avec Marseille en toile de fond, à suivre la Corse maintenant!

 

 

 

 

 

 

 

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Pique-Nique en Chevreuse (R75/5)

Fort de ma reconnaissance de la semaine passée, on se motive ce dimanche pour aller piqueniquer au soleil du côté de Dampierre, région que ma « passagère » 🙂 ne connait pas encore. On est donc parti avec le booster (rapport à ma batterie foireuse) et le kit de pique nique avec rosé charcut’ et tutti cuanti.

La balade est agréable, il fait beau en revanche, le me suis un peu emporté sur le site : très joli côté pile (le lac) par contre côté face la route passe à 10m et vu le nombre de 2 roues on ne s’entend plus par moment grâce aux échapements tunés de certains…à charge de revenche donc, dans un coin plus agréable, suggestions bienvenues!

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Chevreuse, première (R75/5)

Curieusement pour un « motard » parisien (d’adoption !) je ne connaissais pas la vallée de la Chevreuse, personne n’est parfait. Bien décidé à réparer cette anomalie je me prévois donc une boucle autour de Rambouillet (d’après le très bon site de Pierre Sherrer) ce Dimanche avec mamie, la 12 étant à Toulouse. Par contre surprise désagréable, la batterie est à plat, curieux je l’ai changée chez 2PMA en février…je ne roule pas si souvent mais c’est la première fois en 3 ans…peut être un courant de fuite suite à ma réparation de fortune sur l’électricité de la boucle arrière…bref les cosses branchées sur le scoot la moto démarre au poil mais une fois la batterie sortie (belle galère sur la R75…) elle ne charge pas bien sur secteur, ça va me valoir des discussions sans fin chez 2PMA encore…

Comme j’ai pas envie de rester en rade dans les Yvelines, direction le Norauto de Bonneuil sur Marne (le seul de la RP ouvert un dimanche…) pour acheter un magnifique booster et avoir l’esprit tranquille. Cap ensuite sur Chevreuse pour une grande boucle autour de Rambouillet, c’est vrai que c’est pas mal les Yvelines bon c’est pas la Corse mais c’est varié et les routes sont sympa, je repère même un coin pour un futur pique-nique un peu après Dampierre.

Cette R75 marche du tonnerre si c’était pas ce foutu problème de batterie qui fait délirer les clignos, va falloir trouver une solution parce que rouler avec un booster sur le porte paquets ça va 5 minutes, session multimètre à prévoir les prochaines semaines…

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Paris (Vierzon) Toulouse (R1200GSA)

En vue de la Transpy prévue le weekend du 14 Juillet, je me fais la descente Toulouse Paris avec le Panzer en partant la veille au soir histoire d’avancer un peu et éviter au maximum les autoroutes, bonnes nouvelle, ils annoncent du beau temps.

Je me suis mis dans la tête que conduire avec des baskets c’est bien mais avoir quelque chose de plus costaud pour de long trajets sans forcément sortir les bottes c’est sans doute mieux. Cette grande idée et un grand sens de l’improvisation me conduisent à Pontault Combault (!!), pas du tout sur ma route donc, pour trouver une paire de Bering Trooper chez Dafy, seul magasin de la région ayant ma taille…un beau détour mais les chaussures sont confort et rassurantes vs. mes Nike, par contre niveau esthétique on a vu mieux.

Je file vers Evry pour rejoindre mon itinéraire à l’Est de l’A71 et d’Orléans pour rejoindre le superbe Premiere Classe de Vierzon à la nuit tombée. Grand luxe avec TV (Canal+ inside) et douche cabine, il fait un froid de gueux par contre pour cette époque de l’année, heureusement il y a un McDo pas loin (merci Garmin)

Le lendemain après un p’tit déj rapide je file pour une centaine de Km d’autoroute à la fraîche, quasi les seuls du trajet jusqu’à Châteauroux. Un halte rapide à la chapelle de Notre Dame de La Route (si elle pouvait m’éviter une catastrophe avec la 12…) puis cap vers le Massif central, la Corrèze avec un détour par Egletons puis Tulle et direction Caussade pour une arrivée à Toulouse nickel pour l’apéro par l’autoroute de Montauban.

la Corrèze, c'est Vert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au total 852km pas loin de 600 le deuxième jour, cette 12 est une vraie machine à rouler, même pas mal au c… par contre il va être temps de lui faire sa révision des 10.000, histoire de goûter aux joies des tarifs béhème…

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